Comment S'investir ?


Les Déchets Plastiques

91% des déchets plastiques ne sont pas recyclés, sur 6,3 milliards de tonnes de déchets plastiques que nous produisons dans le monde, seuls 9% sont recyclés.

La moitié des résines et des fibres présentes dans les matières plastiques ont été produites au cours des treize dernières années. La Chine représente à elle seule 28 % de la résine mondiale et 68 % des fibres de polyester, polyamide et acrylique. 

Les États-Unis se classent derrière l'Europe (30 % du plastique recyclé) et la Chine (25 %) en matière de recyclage. La France affiche des performances médiocres en matière de recyclage des déchets plastiques avec un taux moyen de 20 % environ.


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Santé Publique

Jour après jour, nous mangeons, buvons et respirons du plastique.

Chaque être humain en consomme chaque semaine sans le savoir quelques 2000 minuscules particules. Ce qui correspond environ à 5 grammes – le poids d’une carte de crédit ou d’un bouchon de bouteille en plastique.

Car le plastique n’est pas biodégradable. Sous l’influence des éléments naturels, il se désintègre en éclats toujours plus petits, qui finissent par se disperser en tous lieux: en mer, sur les glaciers arctiques, en montagne. Les chercheurs ont trouvé du microplastique aux endroits les plus reculés. De taille inférieure à 5 millimètres, ces particules sont transportées par l’eau dans l’atmosphère et parcourent de grandes distances.

En se nourrissant, tant la faune océanique que les insectes et animaux terrestres avalent de minuscules particules non solubles sans s’en rendre compte. Et les hommes finissent par manger ces animaux. En outre, des grains imperceptibles s’introduisent dans notre corps par l’intermédiaire des cosmétiques, des emballages plastiques de certains aliments ou de la vaisselle synthétique. L’eau potable, principalement celle des bouteilles en PET, est ainsi la plus grande source d’ingestion de plastique.

En un semestre, un être humain boit et mange en moyenne 125 grammes de plastique. Ce qui remplit un grand bol à dessert. En une année, notre corps absorbe en se nourrissant une assiette entière de microplastique.





Les Animaux

Chaque année, selon les chiffres de l’Unesco, ce sont plus d'1 million d’oiseaux marins et plus de 100 000 mammifères marins qui meurent à cause des déchets plastiques. Cétacés, poissons, reptiles et oiseaux confondent les plastiques avec des proies, et cessent de s’alimenter car ils ont le sentiment de satiété. Le plastique obstrue les voies respiratoires de l’animal, ou bien le gaz accumulé modifie leurs capacités à se diriger.

Il faut dire que nos océans débordent de plastique : 8 millions de tonnes de déchets en plastique se retrouvent dans les océans chaque année. 

Sans compter les micro-plastiques sur les plages et les déchets dans les abysses qui n’ont pas encore été quantifiés…




Les Mégots

La plupart des 6 000 milliards de cigarettes mises en circulation tous les ans sont équipées de filtres, et la moitié de ces dernières se retrouvent dans la nature, faute d’une législation effective lorsqu’elle existe et d’une prise de conscience mondiale sur ce sujet.

Or, on sait aujourd’hui que le processus de dégradation d’un filtre à cigarette peut être très long. Entre un et deux ans, et que l’un de ses composants plastique, l’acétate de cellulose, en prend entre dix et onze ans.

Par leur composition, les cigarettes représentent un danger environnemental majeur. Directement plongé dans la mer, un mégot, contenant plus de 7000 éléments chimiques, dont des métaux lourds (cadmium, plomb, chrome, mercure), ou du goudron, peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau

Cette toxicité en milieu marin a des effets directs : en moins de quatre jours, un seul mégot peut détruire jusqu’à la moitié de la faune présente dans un litre d’eau.  Le milieu micro-aquatique n’est pas le seul touché, puisque différents poissons, notamment affamés par la surpêche, peuvent ingérer les mégots, entraînant possiblement leur mort, leur intoxication, ou une impression trompeuse de satiété. L’homme non-fumeur n’est pas épargné des effets néfastes de cette pollution liée aux produits chimiques contenus dans les cigarettes.  En effet, il a été révélé qu’on retrouve ces mégots de cigarettes dans les estomacs de poissons et dans nos assiettes finalement.

En France, on estime qu’un millier de mégots sont jetés chaque seconde dans la nature. Rien qu’à Paris, deux milliards de mégots sont ramassés tous les ans, soit 350 tonnes.  




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Chewing-Gum 

Pollution

C’est le second déchet le plus produit sur la planète, après les mégots. 

Comme ils ne sont pas biodégradables, ils polluent durablement les cours d’eaux. Ils ont aussi des impacts économiques car c’est très coûteux de nettoyer les trottoirs. Rien que pour le quartier d’Oxford Street à Londres, cela coûte un million de livres par an à la ville (environ 1,4 million d’euros).

A Toronto, on a dénombré 719 millions de chewing-gums écrasés sur les trottoirs, soit environ 2.000 tonnes ! La manière dont tout ce plastique détériore la qualité de l’eau n’est donc pas anecdotique

Santé 

Pourtant, la base des chewing-gums est constituée de gomme synthétique fabriquée avec des dérivés du pétrole.

Autrefois, les hommes mâchaient des gommes naturelles issues de la sève des arbres. Mais aujourd’hui, un chewing-gum industriel quelconque est composé de plus 100 ingrédients chimiques différents. Il faut savoir que la plupart des chewing-gums sont fabriqués à partir de polymères issus du pétrole. Comme beaucoup de choses finalement… C’est un procédé à peu près similaire à la production de gommes de pneu. Par exemple Goodyear, le fabriquant de pneumatique, est aussi le producteur de la matière première de la marque de chewing-gum Wrigley, à qui l’on doit les « Freedent ».





La Crème Solaire

Lorsque vous nagez avec de la crème solaire sur la peau, des composés chimiques comme l'oxybenzone s'infiltre dans l'eau, puis sont absorbés par les coraux. Ces substances perturbe la reproduction et le cycle de croissance des coraux, conduisant ainsi à leur blanchissement. Nous garderions même certaines de ces toxines sur notre peau.

Même si vous ne vous baignez pas après avoir appliqué de la crème solaire, elle risque de s'écouler pendant votre douche. Les aérosols pulvérisent souvent d'importantes quantités d'écran solaire dans le sable qui finissent par être emportées dans les océans. Chaque année, près de 14 000 tonnes de crème solaire finissent dans les mers.