L'Océan Se Meurt !

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Le Réchauffement Climatique


Les scientifiques estiment que l’océan a absorbé 93 % du réchauffement dû à l’émission de gaz à effet de serre générés par les activités humaines depuis 1970. Sans cela, il ferait 36 degrés Celsius de plus qu’actuellement sur la terre, ce serait invivable. Or, 70 % de la biodiversité se trouve dans l’océan ! Ce rôle de tampon face aux changements climatiques a un coût élevé pour les écosystèmes marins. 

Les changements dans l’océan se font cinq fois plus vite que dans n’importe quel écosystème terrestre. Des régions polaires jusqu’aux régions tropicales, des groupes entiers d’espèces, comme les méduses, les tortues et les oiseaux de mer, se sont mis à remonter de dix degrés de latitude vers les pôles.

Tous les organismes marins ont commencé à migrer : phytoplancton, algues, invertébrés, poissons, mais pas tous selon la même trajectoire. Non seulement le plancton, à la base de la chaîne alimentaire de la faune marine, change d’aires de répartition depuis cinquante ans, mais sa saisonnalité se modifie, et il devient plus petit par endroits. 

un effet dévastateur sur les tortues, dont six des sept espèces marines sont classées en danger d’extinction. Entre autres maux, il perturbe l’incubation des œufs, augmentant dangereusement le nombre de femelles, au point de compromettre la génération suivante.

Certains phénomènes sont connus : le blanchiment des coraux est un indicateur évident, repérable à l’œil nu, du réchauffement et de l’acidification de l’eau. La totalité d’entre eux devrait être affectée d’ici à 2050, alors qu’ils fournissent l’habitat d’un quart des espèces de poissons. La destruction des forêts de laminaires fait perdre certains poissons et, pire encore, leur habitat, tout en favorisant les proliférations d’autres algues, ce qui réduit la quantité d’oxygène dans l’eau.



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La Pêche Intensive

L'année 2019, catastrophique, a battu le triste record de 2017 avec 2.087 dauphins échoués.
En moins de 2 mois, déjà 600 dauphins se sont échoués en 2020...

Pire, ces échouages, signalés et recensés, ne doivent pas faire oublier que plus de 80 % des dauphins morts en mer coulent et se décomposent en mer, selon une estimation basse. C'est pourquoi, environ 11.300 dauphins seraient morts sur la côte atlantique française en 2019 mais seulement 10 captures ont été déclarés par les navires de pêche la même année... En France, sur les seules côtes de Vendée et Charente Maritime sur la seule période de Janvier à Mars, c'est une moyenne de 6 000 dauphins (et jusqu'à 10 000 d'après les estimations de Pelagis) qui sont tués par les chalutiers pélagiques pêchant en bœuf (filet traîné par deux chalutiers) mais aussi par les grands chalutiers industriels à grande ouverture verticale. 

Certains pêcheurs admettent l'existence des prises accidentelles de dauphins : ils sont pris dans les mailles des filets avec les bars et thons qui chassent les bancs de petits poissons. Une réalité qui n'est pas admise par le comité des Pêches, qui considère que "La France protège ses Dauphins".

Il faut dire que les pêcheurs bénéficient d'une certaine opacité dans leur activité. En effet, si depuis 2012, les pêcheurs sont tenus de déclarer les "prises accessoires" de dauphins, la DPMA (Direction des Pêches Maritimes et de l'Aquaculture, rattachée au Ministère) n'a toujours pas nommé d'organisme en charge de recueillir ces déclarations. Ainsi, les techniques de pêche au chalut n'étant pas sélectives (d'imposants filets capturent tous les poissons sur zone), les dauphins, qui ne sont pourtant pas visés, meurent dans une lente agonie : "les dauphins qui sont remontés vivants meurent des blessures infligées par les pêcheurs à bord des navires. Les cadavres échoués montrent des fractures du rostre, la queue et les nageoires sectionnées, des entailles profondes dues aux filets. 

Les consommateurs ont un rôle primordial et devraient, pour préserver les dauphins français : manger bien moins de poissons, voir arrêter !

Car lorsque vous consommez du poisson, ce n'est pas seulement un poisson que vous condamnez, mais la vie de milliers de cétacés, tortues, oiseaux et autres animaux marins, qui sont pris dans les filets de la pêche industrielle et artisanale.  

Crédit Photo : Yaouen



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Le Poumon de la Planète 


L’océan abrite un peuple invisible à l’oeil nu : il s’agit du plancton, composé d’organismes microscopiques qui dérivent dans l’océan au gré des courants. Il représente plus de 95 % de la biomasse marine et comprend une diversité remarquable : virus, bactéries, micro-algues, cellules reproductrices, larves de poissons, micro-crustacés, etc...

Une partie du plancton, le plancton végétal ou micro-algues, se comporte comme les plantes vertes : grâce à la photosynthèse, il absorbe du dioxyde de carbone et produit plus de 80 % de l’oxygène de l’air que nous respirons.

Ce plancton végétal, appelé aussi phytoplancton est en suspension dans la couche de surface de l’océan, intervient dans le cycle du carbone par sa production de matière organique grâce à la lumière du soleil, par la photosynthèse. Ce plancton est un « poumon » de la planète, comme le sont les forêts terrestres : il absorbe le CO2 et rejette du dioxygène (O2). Au fil du temps, il a conduit à l’oxygénation de notre atmosphère. 

C'est la raison pour laquelle, la sur consommation des produits de la mer, est un suicide collectif. En vidant les océans, nous vidons nos poumons. En consommant autant de poisson, nous brisons la chaîne alimentaire qui participe à la production de notre propre oxygène et celui de nos enfants.